• Pourquoi c'est si difficile d'avancer mes projets? Pourquoi depuis le temps que j'ai envie de faire un blog je ne suis pas capable d'en faire un pour vrai? Pourquoi je passe tout mon temps libre à regarder des vidéos sur youtube en stressant parce que je fait rien d'utile? J'ai peur de vivre une vie qui n'est pas la mienne mais je n'arrive pas à la vivre la mienne. Pourquoi j'ai toujours besoin d'être dans un cours avec un groupe pour avancer un projet, pour m'entraîner etc? Pourquoi je n'y arrive pas quand je suis seule?

    Quand je suis seule, je veux faire mille choses à la fois, j'ai peur de ne pas y arriver, je ne sais pas par ou commencer et j'ai de la difficulté à commencer. J'y arrive parfois (à commencer une action) mais à la fin de la journée je suis rarement satisfaite de ce que j'ai accomplie. 

    La maison n'est pas très bien organisée et je n'ai pas vraiment d'espace de travail, ça n'aide pas. Il fait sombre et c'est encombré. J'aimerais vraiment réussir à faire un gros ménage, mais ça aussi c'est difficile et je ne sais pas par ou commencer. Ça m'énerve je trouve pas de U accent grave sur le clavier. Je me sens enfermée dans la maison. Quand je suis revenue de ma fin de semaine en Abitibi j'étais contente de retrouver mon amour et mes chiens, mais pas de retrouver l'appartement et le quotidien qui vient avec. Je n'aime pas mon quotidien, il n'a rien d'inspirant. Je m'ennuie et je stresse. J'ai de l’eczéma qui ne part pas depuis les deux ans que j'habite ici et j'ai développer l'habitude de me gratter le fond de la tête pour arracher tout les bouts de peau qui dépasse, après quand je me lave ça brûle. Mais quand je commence je n'arrive pas à arrêter, à moins qu'il se passe quelque chose qui demande toute mon attention et mes mains.

    Je suis fatiguée, je n'arrive plus trop à penser et écrire, je vais continuer plus tard, à +

    Woah j'ai peur que quelqu'un lise ce que j'ai écrit xD C'est ça le but mais quand même x)


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  • Elsa

     

    C'est pendant les vacances de Noël de mon secondaire 2 que j'ai vu ce film pour la première fois, La Reine des Neiges. Pas besoin de préciser que je l'ai beaucoup apprécié, mais je ne m'attendais pas à ce qu'il devienne aussi populaire et à entendre la chanson Let it go partout pendant un long moment.

    En tout cas, moi, ce film m'as beaucoup parlé. Comme peut le laisser penser le titre de mon article, je me suis beaucoup reconnue dans un personnage en particulier, et je crois que je n'ai pas été la seule vu l'engouement qu'elle a créé. J'ai nommé, Elsa!

    Je me suis reconnue dans l'Elsa au début du film, qui s'enferme pour éviter de blesser ceux qu'elle aime. Elle a peur d'elle-même, de ses pouvoirs, du tord qu'elle pourrait causer. Moi, devant l'écran du cinéma je me disait: elle est comme moi! Car à cette époque, et encore un peu aujourd'hui, je faisais excessivement attention au moindre de mes faits et gestes. J'avais toujours peur de mal faire, de déranger. J'étais prise dans une sorte d'auto-contrôle étouffant. De l'extérieur j'avais l'air timide, peu bavarde, mais à l'intérieur ça s’arrêtait jamais, ça bouillonnait.

    Alors quand Elsa s'enfuit de son royaume, cours dans la neige, enlève ses gants et détache ses cheveux, se met à utiliser sa magie et à chanter, je me disais: Wow! Je voudrais faire pareil!  On s'entend que je veux pas aller courir dans la neige et me détacher les cheveux ;) Mais Oh! Que ce serais génial de me libérer de toutes ces chaînes qui m'empêche de bouger, qui m'empêche d'être moi-même! Qui m'empêche de m'amuser et d'expérimenter! De ne plus essayer d'être une fille parfaite.

    Si vous avez envie d'aller plus loin, je vous conseil un livre que j'affectionne beaucoup, Cessez d'être gentil, soyez vrai! de Thomas d'Ansembourg.

     


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  • Voici une lettre toute fraîche, de quelques jours, que j'ai écrite à l'intention des amis et connaissances que j'avais lorsque je vivais à Trois-Rivières. Ce qui est écrit en gris, entre parenthèse, à été ajouté pour l'article et ne faisaient pas partie de la lettre originale.

     

    Lettre à mes anciens amis
      

    Cela fait maintenant presque 3 ans que j'ai déménagée de façon inattendue à Longueuil et je ne m'en suis pas encore tout à fait remise. Lors de mes trois derniers jours à trois-rivières j'ai senti mon monde s'écrouler, tout mes efforts s'envoler, avec mes espoirs et mes rêves. Ça peut paraître beaucoup pour un simple déménagement, mais j'ai dépassé tellement de peurs et rencontré tellement de gens à qui je n'aurais même pas osé adresser la parole quelques années plus tôt. 

    Comme tous les gens d'impro, l'équipe des Fallu et mon équipe les Inconnus et ensuite les Bacons. Je crois que c'est l'impro qui m'a le plus marqué, parmi toutes mes activités.
    Il y avait aussi le défi Pierre Lavoie que je trouvais génial, car je rêvais de courir, ce qui a été réalisé.
    Le camp de vacances du Lac en Coeur, je crois que c'est là que j'affrontais le plus de peur, peut-être un peu trop parce que j'étais vraiment complètement épuisée à la fin. Mais j'étais fière de moi, parce que je rêvais de devenir quelqu'un de dynamique et sociable et je m'en approchait. Je me rend compte aujourd'hui que j'étais peut-être pas faite pour ça, (toute cette agitation, ces cris et mouvements sans fin au lac en coeur) mais ça me rendait heureuse.

    Quand j'ai pris mon courage à deux mains pour me présenter aux élections du conseil étudiant en secondaire 4, en sachant très bien que j'allais pas être choisie, j'étais tellement fière d'avoir réussi à remplir ma feuille de signatures de profs et d'élèves et d'avoir monter sur la scène devant les yeux surpris de certaines personnes qui ne s'attendaient pas à me voir là. Même si je n'ai pas été prise, ça m'avais permis d'entrer dans le comité organisateur du relais pour la vie et de participer au camp Leader que j'ai très beaucoup apprécié. (Je sais ça se dit pas :p)

    On était supposé déménager à la fin de l'année scolaire mais finalement ça à été plus rapide et j'ai appris deux semaines à l'avance qu'on allait déménager pendant les vacances de Noël. J'ai chercher un moyen de rester à Trois-Rivière et j'ai cru en avoir trouvé un mais finalement ça n'as pas marcher. Je m'en suis tellement voulu de vous avoir dit que j'allais rester alors que finalement non. J'ai écrit un bref message sur facebook pour annoncer que je m'en allais et c'est tout. J'ai écris à personne personnellement, j'osais pas. J'avais l'impression de vous avoir trahis.

    Depuis ce temps-là, on dirait que j'attends encore que les vacances de Noël finisse et qu'on retourne à l'école, que je finisse mes projets d'Arts plastiques qui était toute en retard parce que j'étais trop perfectionniste, que je puisse continuer de parler à Élianne, à aller chez Katrine et Kelly-Ann la fin de semaine, à aller au cours d'impro, aux entrainements du défi Pierre-Lavoie, aux brigades culinaires, aux rencontres du comité organisateurs du relais pour la vie et que je puisse participer au tournois d'impro en Avril et au défi Pierre-Lavoie en Mai.

    J'aurais voulu continuer à affronter mes peurs et réaliser mes rêves avec vous. Mais il est trop tard, toutes ces activités se sont déroulées sans moi il y a 3 ans. Vous êtes toute rendus au cégep, à l'université, en train de faire un DEP ou même de travailler. Jamais je pourrai retourner où on en était. C'est comme une œuvre inachevée pour moi. On dirait qu'il me manque une partie de ma vie. Je me sens full en retard, parce que j'avance beaucoup moins, depuis ce jour là. (J'ai quand même fait un cours de cinéma et un de théâtre, et un peu de figuration.)

    J'ai vraiment eu l'impression d'avoir tout perdu, même moi-même. Je me suis pas laisser le droit de pleurer pis de passer à autre chose, je me suis pas laisser de droit de reprendre contact avec vous. C'est pour ça que j'en suis encore là aujourd'hui, un peu dans le vide.

    Je m'excuse c'est un peu déprimant, mais je me suis dit que ça ferait du bien de laisser ça sortir et que peut-être que vos réactions me rassureraient ou me redonneraient du courage. Je vais faire de mon mieux pour recommencer à vivre pleinement.

    Je redeviendrai pas exactement comme j'étais dans ce temps là et je suivrai pas exactement les mêmes objectifs, mais je vais continuer à avoir des rêves et essayer de les réaliser. (Et y'a pleins d'autres choses que j'ai fait à trois-rivières pour dépasser mes peurs mais je les raconterai pas toutes parce que ça prendrait une éternité. Comme vendre du chocolat en porte à porte, faire un solo de clarinette en musique ect... ah le cours de guitare aussi c'était génial, ouais ça c'était en sec 3 avant que je change de programme pour Art plastique en sec 4 :p, même que le solo de clarinette c'était en sec 2 avant de changer d'instrument x) )

    Et merci mon amour de me laisser prendre mon temps. C'est toi le meilleur ;). Je sais pas ce que je ferais sans toi. Je t'aime.

    Et à mes deux beaux chiens de me faire rire :p

    Et à Catherine :) Jaime beaucoup passer du temps avec toi :) Toi aussi tu me fait pas mal rire parfois ;)

    Et toutes mes amies de Pincourt et Vaudreuil sur qui je peut toujours compter :D Je vous adore. Une chance que, vous, j'ai pas eu peur de vous revoir après avoir déménager de Pincourt :') Je crois que le fait d'avoir été préparée mentalement et d'avoir eu une petite fête d'au revoir a beaucoup aider, avec mon petit album souvenir :) En plus ça faisait beaucoup plus longtemps qu'on se connaissait :)

    Si vous vivez quelque chose de difficile vous avez le droit d'être triste, fâché ou effrayé, retardez pas vos émotions pendant trois ans comme moi. Vous risquez de stagner et avoir de difficulté à vraiment profiter de ce qui se passe dans le présent.

    Je suis à la fois épuisée et soulagée d'avoir écrit cette lettre :)


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  • Voici une lettre que j'avais écrite en secondaire 4, quelques mois après avoir déménagé. Je l'avais écrit juste pour moi au départ mais elle s'est rendue jusqu'à la directrice. J'ai ajouter (entre parenthèse et gris plus pâle) quelques précisions.

    Aide SVP

     Je ne vais pas bien, pas du tout. Le monde a l'école me disent: « Ah! t'as l'air bien! Je suis contente! » Sauf que je ne le suis pas, je comprends mieux et je suis plus relax mais dans le fond, je ne vais pas mieux. J'ai beaucoup de pression. Surtout avec les devoirs, je me sens écrasé. À chaque seconde chez moi, je suis face à un gros dilemme.

    Je fais mes devoirs ou je fais autre chose? Je suis sensé faire mes devoirs. Ils me font peur. Je suis sensé faire mes devoirs. Ah, je suis assise dans le salon. Ah, je suis concentrée sur la télé. Merde, je suis sensé faire mes devoirs. Merde, je suis en train d'écouter la télé. Ah non, je suis dans la cuisine. Merde, je mange alors que je n'ai pas faim... Merde, il est l'heure que je me couche bientôt. Merde, je n'ai pas fait mes devoirs. Merde, j'ai dépassé l'heure. Zut, il faut que je me lave.

    Le lendemain matin; Je mange. Je fais mon lunch. Vite, il ne faut pas je manque l'autobus. Il faut je m'habille. Merde, ce n'est pas beau. Oh, oh! Il faut que j'y aille. Shnout! Il y a de l'édu. Vite, vite, vite... Ah non, ce n'est encore pas beau, c'est bizarre... VITE. Merde, j'ai oublié mon linge.

    Je vais exploser! Ça ne va pas du tout! J'ai envie de mourir et j'ai l'air d'aller bien? Oh là là! Comment je fais pour être bien avec tout ça? En plus je suis tout le temps en train de me surveiller à l'école aussi, j'ai le droit de rien faire et je suis obligé de tout faire en même temps! (Dans ma tête) Vraiment, ça me donne l'impression que la mort est la seule sortie de secours. Si je lâche l'école, je m'attends à ce que tout le monde me force à y retourner. Tout le monde pense que lâcher l'école c'est dramatique. Moi j'ai l'impression que ça me ferait vraiment juste du bien. J'ai la gorge serrée et les larmes qui coulent en ce moment. Je souffre.

    Je n’arrive pas à faire des choses pour moi et faudrait que j'en fasse pour l'école? Vous ne pourriez pas me lâcher un peu? S'il vous plaît, j'aurais de très bonnes notes même si je ne ferais pas mes devoirs. Même que je crois qu'elles seraient meilleures puisque je pourrais faire directement ce dont j'ai besoin pour m'améliorer au lieu de passer du temps sur des choses que je comprends et que je suis tellement épuiser que je n’arrive pas à me concentrer. Aussi prenons en compte que je me couche à 8h, j'ai à prendre ma douche (30 min), faire mon lunch (30 min), souper (45 min), prendre l'autobus (50 min)... théoriquement j'aurais deux heures de libre, donc disons une heure de devoirs et une heure de plaisir, mais j'y arrive pas, ça passe beaucoup plus vite et je n'arrive pas à enchaîner toute les choses à faire, en plus je ne sais jamais vers quelle heure on va souper et que le bruit de la télé me vole toute mon attention où que je sois dans la maison. Et n'oublions pas que j'ai déjà passer toute la journée en bonne esclave pour profs et élèves (à suivre mes règles imaginaires en plus de suivre celles déjà existantes) et qu'arrivé chez nous j'y arrive pu. Je n'arrive plus à rien faire et ça me fait vraiment souffrir. J'ai besoin d'aide et vite.

    J'aurais besoin d'une pause, une vraie pause, loin de l'école et de mes parents. Loin de moi-même, même, enfin, loin de mon rôle de bonne petite fille. C'est ce qui me fait le plus mal, essayer très fort d'être ce que tout le monde veut que je sois, tout en sachant que tout le monde ne veut pas la même chose, ce qui peut devenir très compliqué. J'ai beau me dire que maintenant je vais vivre pour moi, que les gens ne s'attendent à rien et que ce n'est pas grave si moi, parmi tant d'autres, je ne suis pas parfaite, la vérité est que j'ai l'impression d'être sous un gros bloc de béton, parsemé de pics pointus et coupants, qui peut tomber au moindre faux pas. J'ai l'impression que mon chemin est déjà tout tracé et que je doive le suivre à la lettre. La seule alternative serait... la mort. Bien sûr, je ne me suiciderai pas, il y a forcement une solution. Elle est seulement bien cachée derrière les nuages, comme le soleil.

    Je ne peux plus attendre, je n'en ai plus la force ni l'espoir. J'ai besoin d'une preuve claire et simple que je peux exister ici, maintenant, comme je suis et que je peux bouger librement.

    (Ajout du 26 novembre 2018: J'ai larmes aux yeux juste à la relire, surtout les deux derniers paragraphes, c'est encore d'actualité dans ma petite tête, même si aujourd'hui je ne suis plus à l'école, ni chez mes parents.)


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  • Le 3 février 2017                                                                                                                           

    Français      

     

    2071

    Certains auteurs cherchent à représenter ce que pourrait nous réserver l'avenir et, parfois, c'est une réalité plutôt dystopique qu'ils nous font découvrir. George Orwell, avec son roman 1984, en est un bon exemple. Aujourd'hui, les professeurs de l'Agora s'interrogent pour savoir si, oui ou non, ce livre a encore sa place dans l'enseignement du Français. Ils demandent donc aux élèves de s'exprimer sur le sujet. Selon moi, cette histoire est un très bel outil pour prévenir la propagation de l'esclavage et du mensonge, comme les vivent le personnage de Winston Smith et ses homologues de 2017.

    Premièrement, 1984 nous montre à quel point il pourrait devenir difficile de toucher à n'importe quelle forme de liberté et de trouver un sens propre à nos vies. Effectivement, Winston nous raconte qu'il était même "terriblement dangereux de laisser les pensées s'égarer quand on était dans un lieu public ou dans le champ d'un télécran". De plus, chacune de ses actions étaient dans une routine à laquelle il ne pouvait échapper et dont les tâches, entre autres de modifier des archives, servaient des objectifs méconnus. Je ne peux m'empêcher de retrouver cette situation chez les étudiants du secondaire qui doivent passer plus de la moitié de leur temps éveillés à travailler pour obtenir un diplôme. Vous me direz que c'est nécessaire pour avoir un bon emploi plus tard, sauf que la grande majorité des travaux effectués finissent à la poubelle et la plupart des gens oublient 90% de leur apprentissage à l'âge adulte. Je trouve que le quotidien des élèves, et même celui des travailleurs, n'a pas beaucoup plus de sens que celui de Winston Smith, qui vit dans une dystopie. Il est donc important que la relève en soit informée pour qu'elle puisse empêcher que ce phénomène perdure.

     

    C'est tout, je n'ai jamais écrit le deuxième paragraphe et la conclusion :p J'ai tout de même eu la note de passage, héhé. Mais j'aime beaucoup ce que j'ai écrit alors je vous le partage :) Ça vous montre un peu ma façon de penser, même si elle a un peu changé et qu'elle devenue plus nuancée.

                                                                                                                                                                         


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